Je préfère le vin d'ici à l'eau delà des islamistes: De vin et de prières.
- Djaffar Ben
- 28 juil. 2016
- 2 min de lecture

Viens de vin, ô divin Bacchus, que ta voix rassure ma muse. Le confiteor se lit en moi en caractères de flammes dans un récit critique quand j’amasse mes ivresses nocturnes dans les fatales nuits enjolivées de griseries en délires. Mon jugement de moi-même est digestible, prononcé et tranché. Je suis donc prêt pour l'absurdité et le mépris.
Viens de vin, ô divin Bacchus. L’amour dans les jurisprudences s’inscrit dans un livret dit de famille agréé par une assistance municipale ou au nom d’une charité divine. Que dalle ! Souvent, l’amour se reproduit si chaud dans les chambres froides des hôtels sans fenêtres où les pensées sont brutes, emmurées et muettes.
Viens de vin, ô divin Bacchus. Le monde sous l’apparat de ses démocraties se suggère attendri par les pleurs des enfants qu’il berce pourtant du zèle des sacres et monarques pilleurs d’innocences. C’est le diable qui reçoit ces pleurs, mesurant ainsi nos espoirs dans les étreintes de nos désirs en s’enivrant de notre cruelle débilité. C’est donc lui qui inspire les oracles remplis du feu astral et éraflés par la spontanéité des hasards.
Viens de vin, ô divin Bacchus. Je suis l’arraché des rues pavées et des toits à la tuile rouge qui se couvre de la voie lactée quand la lune reprend ses câlins. Je t’échange mon enfer pour ta colère, ma colère pour ton fût de bière dans le concert des dieux. J'ai tous les défauts, appelle les tares, vices ou imperfections et moi, je les appellerai talents avec toutes les grimaces imaginables.
Viens de vin, ô divin Bacchus. La cautèle, je l’ai dans les yeux qui se givrent à force de débusquer les mœurs glacées des rumeurs non conquises. Si comme Jésus tu marches sur les ronces purpurines sans les courber, je plane sur les monts blancs où se nattent vertes, les silicates qui se décomposent en eau d'émeraudes.
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