Tant de larbins farcis d’absurdités
- Djeff Ben
- 19 août 2016
- 2 min de lecture
Tant de larbins farcis d’absurdités, sceptres de fantaisie que l’éthique politique dans son insolence nomme "militants" tout bonnement parce qu’ils se font volontiers guenilles des soubresauts troubles mais calculés de leurs suzerains, larbins aussi.

Tant de parasites, tirs au flanc, quémandeurs endurcis de prébendes, de caméristes en free-lance, de Thénardier propagandistes des dénigrements excessifs à l’encontre du résistant. Tant d’idiots utiles, renardières des alibis qui disculpent leurs maîtres des excès morbides.
La connerie comme l’intelligence est d’essence divine, un larbin nait larbin, c’est congénital. Comme un enfant qui naît avec un petit doigt étrange collé à l’auriculaire. Encore là, la chirurgie peut intervenir. Mais pour le larbin, c’est peine perdue, il a été conçu embryon d’un spermatozoïde avarié par de volte-face répétées. Il apparait avant sa puberté dans sa nature définitive.

Donc, rien à faire pour cette espèce d’hominidé, aucune thérapie de supplique ni aucun breuvage d’instance n’ont la magie de le détourner de l’indignité qui hausse son froc pour une pincée de reconnaissance. Il survit en tant espèce décidue et encombrante et finit cruchon parodié comme un animal de farce.
Quand vous l’apostrophez, il se rétracte de quelques regrets d'une palinodie phénoménale sans manquer de mettre en exergue judicieusement sa bonne volonté, parce que finalement, de cause à effet, c’est pour le bien de tous qu’il agit ! Ses cheveux peuvent blanchir sous le harnais, père ou grand père, il reste toujours larbin.
Il a des propriétés toniques à supposer l’indifférence des autres à son égard comme une approbation qu’il pense acquise. Comme ceux qui l'ont précédé dans cette horrible fonction, à l'âge ultime, bulle faible au bilboquet, il n’amusera plus, pis encore, il n’agacera plus. Il se tiendra lui-même le bec dans l’eau.
Hélas, la nature assure la relève de cet ostrogoth déplaisant et perfide.
Djaffar Ben.
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